Final Fantasy RPG Maker

Image n°1

Test d'Eternal Sonata

Franchement, je ne savais pas trop par quel bout prendre ce jeu tant il m'a déçu et plut à la fois.
Il est tout simplement magique ! Seulement, il souffre de quelques problèmes qui peuvent le rendre pénible pour certains d'entre nous, et j'en fais parti.

Le négatif

Image n°2

Je préfère commencer par les points négatifs pour que vous finissiez de lire mon test sur une touche positive, car le jeu le mérite amplement.

Tout d'abord, le réel problème d’Eternal Sonata est sa linéarité qui, pour ma part, m'a presque dégoûté du jeu. Ce n'est cependant pas une fatalité en soit vu que cela dépend entièrement des gens, certains supportent le manque de liberté, d'autres non !
Mais sachez tout de même que l'aventure ne sera en fait qu'une succession de couloirs, exceptées les rares villes où l'on a un semblant de liberté pour se balader de magasin en magasin et essayer de trouver les personnes auxquelles il faut parler pour faire avancer l'histoire.

Le second gros point noir se trouve du côté des combats !
Les combats sont très bien pensés (j'y reviendrais plus tard), mais au bout d'un moment on s'en lasse car ils deviennent très vite long, même contre les monstres de passages, ce qui rend la progression pénible.
Du coup on a tendance à les sauter (les ennemis étant visibles, on peut les éviter sans problème) et on se retrouve devant les boss avec un niveau trop insuffisant pour pouvoir les battre.
On doit donc faire du level-up, ce qui rend les choses encore plus ennuyeuses, sauf pour les gens qui adorent voir les statistiques qui montent.

Pour en finir avec les points noirs, Eternal Sonata souffre d'autres petits problèmes tels que le prix des potions, le manque de place dans l'inventaire de combat et les temps de chargement pour sauvegarder.
Mais ces défauts mineurs ne gênent que très peu le joueur contrairement au deux grand autres que j'ai cité plus haut.

Je vous ai peut-être dégoûté du jeu avec tous ses côtés négatifs, mais ne vous inquiètez pas car il possède heureusement de grosses qualités qui peuvent rapidement vous faire oublier tous ses points noirs.

Le positif

Image n°3

Une des choses marquantes de ce jeu, c'est bien sûr son univers ! Mais avant d'en parler il faut le remettre dans son contexte.
Chopin, illustre compositeur/pianiste du XIXième siècle, est mort très jeune, et avant de mourir, on raconte qu'il aurait fait un rêve, un rêve dans un monde créé de toutes pièces par son imagination : le monde d’Eternal Sonata.
Le jeu est par conséquent imprégné de ses sublimes musiques remixées par Motoi Sakuraba pour notre plus grand plaisir.
Mais d'autres élements montrent que la musique a une place vraiment importante dans Eternal Sonata, on remarque, par exemple, que chaque protagoniste a un nom de musique ou d'instrument.
Il existe, par ailleurs, un système de partitions à trouver qui, si vous les jouez devant la bonne personne, peuvent vous rapporter des objets rares.
On pourra tout de même regretter le manque d'importance de la musique dans le reste du jeu.

Dans ce monde pourtant magique, rares sont les personnes capables d'utiliser la magie, et savoir l'utiliser n'est pas de bon présage puisque cela signifie que la mort se rapproche.
Le mystérieux conte Valse a mis en circulation à un prix défiant toute concurrence une poudre minérale aux effets pour le moins douteux.
C'est dans ce contexte politique que vous arriverez dans le village de Tenuto qui est en crise car il fonctionne grâce à la vente de poudre florale qui est la concurrente directe de la poudre minérale qui se vend bien moins cher et bien mieux.
Vous incarnerez donc la jeune Polka, une fille souhaitant le bonheur mais rejetée par son village effrayé par ses pouvoir magiques synonymes de mort. Elle rencontre alors Chopin, qui dispose lui aussi de pouvoir magiques et qui lui redonne confiance en elle.
Polka décide alors de partir voir le prince de son royaume pour que la situation de son village s’améliore.
En chemin elle rencontre Allegretto et Piccolo qui souhaitent eux aussi aider leur ville, et plus particulièrement les jeunes orphelins pour lesquels ils sont obligés de voler du pain quotidiennement.

Au fur et à mesure de l’histoire le petit groupe se complète avec d’autres protagonistes tels que Harpe, Marzuka, Jazz et d'autres, mais je ne vais pas m'attarder sur eux pour ne pas trop en dévoiler.
L'histoire, aux premiers abords, à l'air niaise, et il faut dire que les graphismes en cel-shading n'aident pas non plus à le rendre plus adulte.
Seulement on se rend vite compte que l'histoire est bien plus mature: mêlant passés, destins tragiques, intrigues politiques et histoire d'amourettes à merveille.
Même si il ne faut pas non plus s'attendre à une profondeur scénaristique inouïe.

Image n°4

Le deuxième point fort du jeu c'est son système de combat original et bien fait. Lorsque vous vous baladerez, les monstres seront visibles et pour engager le combat il suffit de leur foncer dessus.
Vous vous retrouvez donc dans le combat avec vos personnages préalablement choisis (on peut contrôler trois personnages durant le combat au maximum) que vous allez contrôler chacun leur tour. Lorsque vous contrôlez un personnage, vous avez un temps (4 secondes au début) durant lequel vous pouvez faire ce que bon vous semble, que ce soit attaquer avec une arme ou lancer un sort, vous allez donc contrôler ces trois personnages chacun son tour et après c'est à l’ennemie d’attaquer. Cependant, et c'est là que la stratégie dans le combat intervient, lorsque vous attaquez avec une arme, c'est à dire sans magie, vous faîtes monter une jauge d'écho. Plus cette jauge d'écho sera haute, plus le sort sera puissant lorsque vous le lancerez. Cette jauge étant la même pour les trois personnages, tous les personnages peuvent la remplir en attaquant ou au contraire la vider en lançant un sort. Ce système de combat se complexifie au fur et à mesure de l'aventure en faisant intervenir d'autres aspects tels que le temps tactique et la chaîne d'harmonie. Le groupe dispose donc ainsi de 6 niveaux modifiants le système de combat en le rendant de plus en plus complexe. Je n’ai peut-être pas était très clair, mais ne vous inquiétez pas, le jeu dispose d’un tutorial qui explique très bien la chose ! En plus de ce système déjà bien pensé, s’ajoute une autre subtilité. Les zones de combats comportent des zones d’ombre et des zones de lumière, les attaques magiques seront différentes si vous êtes dans l’ombre ou dans la lumière. Il en est de même pour les monstres. Ce système apporte un plus stratégique aux combats. Le troisième et dernier point fort du jeu est sa bande son et ses graphismes : la bande son est tout simplement magnifique comme l'on pouvait s'en douter puisque souvent sont utilisés des morceaux créés par Chopin. De plus les graphismes sont eux aussi magnifiques, non pas parce que c'est de la méga full-HD en 1080p, mais parce que le cel-shading est parfaitement maîtrisé par l'équipe de Tri-Crescendo et que tout l'univers est parfaitement cohérent dans les couleurs et le character-design. Ce dernier est du reste aussi superbe, les personnages sont tous très agréables à l’œil et sont très bien modélisés. Quand au bestiaire, il est sympa mais sans plus. Maintenant de manière totalement subjective, tout le monde créé est poétique, il a un je ne sais quoi qui le rend unique, onirique, magique, .... Les mots me manquent pour le décrire mais il a un je ne sais quoi qui le rend unique et merveilleux. Un dernier petit plus aussi pour les petites scènes autobiographiques qui servent de liaisons entre chaque chapitres avec une sorte de diaporama retraçant les importantes étapes de la vie de Chopin, le tout couronnée par une musique magnifique puisque écrite par Chopin lui-même. Eternal Sonata est dont une réussite graphique et sonore. Pour tout le reste, Eternal -Sonata est un RPG japonais normal : les niveaux augmentent avec un système d'XP normal, ces points d'expérience sont gagnés à la fin de chaque combats, les nouvelles magies sont apprises toutes seules au fur et à mesure que l'on monte de niveaux, la durée de vie est de 25 à 30 heures sans compter le Game + si vous jouez sans chercher le level-up à tout prix. Ce n’est pas énorme mais c’est dans la norme des jeux Next-Gen, l’inventaire est bien fait et il n’y a rien à dire dessus.

Conclusion

Image n°5

Pour en finir je dirais que je suis frustré. Je crois que "frustré" est vraiment le mot, le monde d'Eternal Sonata est pour moi une réussite grâce à une patte graphique de Tri-Crescendo magnifique comme j'en ai rarement vue, des personnages certes aux caractères un peux simplets mais attachants, une histoire dramatique sous ses airs niais et bien sûr aussi un système de combat très bien pensé auquel on prend plaisir à jouer. Seulement la longueur des combats et la linéarité du jeu peuvent le rendre lourd. Ce qui est très frustrant c'est que Tri-Crescendo a du talent c'est indéniable, et que ces deux défaut peuvent gâcher l'expérience de jeux pour certains alors que le monde et les personnages mis en place ne méritent pas ça. Pour le mot de la fin je conseillerais ce jeu aux personnes n'ayant pas peur de la linéarité et de la longueur des combats ainsi qu'aux amoureux des belles histoires et des mondes poétiques. Par contre si les deux défauts majeurs cités sont de ceux qui vous rebutent, passez votre chemin. Une dernière petite précision : la version testée est la version PS3 qui n'est pas la même que la version XBOX360. La version PS3 dispose d’améliorations par rapport à la version Xbox tels que de nouveaux donjons et des personnages jouables en plus.


Rédigé par Sean




Commentaires

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Martial a écrit:

J'ai commandé le jeu sur un coup de tête et il est arrivé en début de semaine. J'ai donc pu m'essayer à ce jeu, jeu auquel j'ai toujours rêvé de jouer, et pour l'instant, je ne suis vraiment pas déçu ! :)

Moi qui suis un grand fan des musiques de RPG et qui respecte vraiment Motoi Sakuraba pour son travail, j'ai trouvé qu'une fois de plus, il a réalisé des thèmes très émouvants et on se laisse facilement porter par sa musique (j'ai d'ailleurs mis le volume des voix et des bruitages presque au minimum pour mettre le son à fond et apprécier comme il se doit l'ambiance musicale !).

Côté graphisme, c'est du cell shading, donc rien de bien merveilleux techniquement, d'autant plus que j'ai remarqué des ombres placées assez bizarrement lors de quelques cinématiques. Cependant, tri-Crescendo arrive quand même à nous faire rêver avec des environnements juste magnifiques et souvent très colorés.

J'ai beaucoup apprécié le fait qu'on puisse mettre les voix japonaises plutôt que celles anglaises, c'est un vrai plus qu'on devrait avoir dans beaucoup d'autres jeux.

Pour les défauts, j'en note 2 principaux pour l'instant. Le premier concerne les temps d'accès aux sauvegardes. Alors que dans la majorité des jeux ça ne prend que quelques secondes, là, il faut attendre entre 5 à 10 secondes pour afficher les sauvegardes, et encore 5 à 10 secondes pour charger/sauvegarder sa partie. Ca peut paraître dérisoire, mais je peux vous dire qu'à la longue, ça devient assez frustrant... L'autre point noir que j'ai relevé, c'est la difficulté. Ça fait un petit moment que je ne me suis pas fait un bon RPG Japonais comme celui-ci, alors il est possible que je sois rouillé, mais j'ai trouvé qu'il était très facile de mourir dans la plupart des combats. Pour peu qu'on n'ait pas pensé à acheter des biscuits pour remonter sa vie, l'exploration de certains donjons peuvent rapidement partir en cauchemar. Heureusement qu'il est assez facile d'éviter les affrontements.

M'enfin voici mon avis pour le moment. Je n'ai qu'une hâte: c'est m'y remettre pour connaître la suite. Ce qui ne pourra être fait avant le week-end prochain :(

Message posté le 23/01/2012 à 01:30:14 IP: 78.192.239.32


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